Analyse de la performance

L’analyse de la performance dans l’industrie, un incontournable.

Combien d’entreprises analysent leur performance en fin d’année ? Soyons généreux, en fin de trimestre. L’état des résultats finalisé, roulement de tambour, avons-nous été performants cette année ?

Dommage d’attendre si longtemps pour constater que les méthodes et processus utilisés n’ont pas permis d’atteindre la rentabilité souhaitée. Dommage d’attendre la journée du marathon pour réaliser qu’on est incapable de courir 42km.

Définissons les indicateurs de performance adaptés à votre entreprise

Lorsque, par absence d’outil adéquat sur le marché, les données étaient manuscrites, les calculs réalisés à la calculatrice et les résultats retranscrits sur des documents papier, il pouvait être compréhensible de limiter la fréquence de calcul d’indicateurs de performance. Mais, qu’en est-il aujourd’hui ?

Peu importe la fréquence de mise à jour, il faut d’abord définir quels sont les bons indicateurs de performance et quels sont les objectifs pour chaque indicateur. À partir de quel résultat pouvez-vous déclarer avoir eu une bonne année, un bon trimestre, une bonne journée, une bonne heure ?

Définissons les indicateurs de performance adaptés à votre entreprise

Une analyse précise et un pilotage en temps réel, un gain de performance

C’est l’analyse des écarts entre la performance réalisée et la performance programmée qui permet l’amélioration. Plus la fréquence d’analyse est courte, plus les gains sont forts. Passer de l’analyse de la performance au mois à la semaine fait gagner 5 à 10%, idem lorsque l’on passe de la semaine à la journée. Il faut se rapprocher du pilotage en temps réel.

L’analyse de la performance basée sur des données permet de passer du ressenti au factuel. Comme l’a dit W. Edward Deming, père du “Total Quality Management”, « In God we trust, all others bring data”. Nous mettons notre confiance en Dieu, tous les autres, montrez-moi des données. Les échanges sont plus efficaces et les résultats plus conséquents lorsque chacun traite et partage les mêmes chiffres fiables.

Une analyse précise et un pilotage en temps réel, un gain de performance

TRS/TRG

L’analyse de la performance d'un « machine shop » passe souvent par l’analyse du Taux de Rendement Synthétique ou Taux de Rendement Global.

TRS = Production réelle / production maximum théorique

Le TRS se calcule en multipliant le taux de disponibilité, le taux de performance et le taux de qualité de la machine ou des machines.

Il est possible de calculer le TRS sans logiciel. Il est également possible d’effectuer des prévisions météo sans ordinateurs. La fiabilité des résultats et la charge de travail nécessaire appartiennent à un monde en train de disparaître. Il est maintenant possible de récupérer automatiquement la donnée de la plupart des machines ayant été construites après l’invention de l’ordinateur. L’effort pour récupérer ces données peut varier selon l’âge de la machine, mais… calculer un TRS à la main ? Vraiment ?

Une analyse de la performance pour une meilleure productivité

L’analyse de la performance d’une ligne de production impliquant des tâches manuelles n’implique pas de TRS. La ligne doit sortir des produits conformes à un certain rythme afin de livrer le client à temps. On parlera ici de taux de service, de taux de qualité, de productivité, d’efficience, etc.

Dans le meilleur des mondes, il faut pouvoir récupérer dans un court délai, pour ces indicateurs, l’écart entre le réalisé et le prévu. Une tablette au poste de l’opérateur avec un logiciel MES lui permet de renseigner les productions soldées, les anomalies de qualité ou tout événement qui aurait pu perturber son opération.

Ces informations sont consolidées sous forme d’indicateurs et affichées en temps réel (ou presque) au poste, sur la ligne et dans la cabine de pilotage de l’atelier. L’analyse de la performance peut donc être réalisée à tous les échelons.